Jérôme Rapin

Figer la vie. N'en garder que l'essentiel, n'en montrer que l'éphémère, que la fragilité. L'encre transcrit le corps exposé sur un papier qui devient la mémoire de l'instant. Un corps nu, dans sa plus simple expression. Un corps fort par sa présence, son poids, son âge et son histoire. Fort par sa résistance, sa souplesse, sa ténacité. Fort par sa capacité à aimer, à être aimé. Mais un corps fragile aussi, fragile par cette capacité à être détruit ou affaibli par un soupçon, une rumeur, une maladie.